Le bois brulé : un art ancestral japonais
Ils sont fous ces japonais ! Pas tant que ça… Contrairement aux idées reçues, brûler le bois permet de le préserver. Zoom sur ce matériau à la fois robuste et original.
La technique du bois brûlé
Vieille de plus de 2000 ans, la technique japonaise « shou sugi ban » confère au bois une stabilité d’aspect et une grande longévité. La combustion crée une couche de carbone en superficie et assure une véritable protection« anti-tout ». La fabrication commence par le sablage du bois, puis vient le brûlage par combustion. Le bois est alors brossé et lavé pour ensuite être recouvert d’une huile naturelle de lin. Les planches ainsi noircies offrent une gamme de noirs profonds et élégants qui se déclinent en différentes finitions.
Le type de bois
Traditionnellement, le cèdre ou le cyprès sont brûlés en surface pour être protégés naturellement. Mais cette méthode se prête aussi pour le pin ou le mélèze. Et pour le chêne ? La carbonisation lui confère un fantastique aspect marqué. Plus ou moins noircies, les lames de bois peuvent être mates ou brillantes, avec une texture lisse ou craquelée comme une peau de crocodile. Le bois brûlé est utilisé pour réaliser tous types de projets : un bardage extérieur, un habillage mural intérieur ou encore du mobilier pour enflammer votre décoration !